L’équipe

André Habib est professeur agrégé au Département d’histoire de l’art et d’études cinématographiques de l’Université de Montréal. Il a été secrétaire de rédaction de la revue Intermédialités de 2002 à 2008, et a été nommé directeur adjoint du CRIalt en 2020.Il est l’auteur de La main gauche de Jean-Pierre Léaud (Boréal, 2015) ainsi que de L’attrait de la ruine (Yellow Now, 2011). Il a codirigé les ouvrages collectifs L’avenir de la mémoire : patrimoine, restauration, réemploi cinématographique (avec Michel Marie, Septentrion, 2012), ainsi que Chris Marker et l’imprimerie du regard (avec Viva Paci, L’Harmattan, 2008). Il est depuis 2002 coéditeur de la revue électronique Hors champ, qu’il dirige depuis 2015, et est l’initiateur de la plateforme de création et de réflexion audiovisuelles Zoom Out. Ses recherches portent sur l’esthétique des ruines, la cinéphilie, les archives et le cinéma expérimental, et plus récemment la nostalgie, le rétro et l’histoire des techniques. En tant que membre du projet de partenariat international TECHNÈS, il a été responsable de la série télé Connaissance du cinéma.

Alice Michaud-Lapointe est candidate au doctorat au Département d’études cinématographiques de l’Université de Montréal et chargée de cours. Sa thèse porte sur les liens qui unissent la cinéphilie aux concepts de hantise et de mémoire dans le cinéma contemporain. Elle fait partie du comité de rédaction du magazine culturel Spirale, dans lequel elle a codirigé un dossier (« Le temps du rétro ») avec André Habib. Outre ses textes critiques parus chez Spirale, elle a publié dans les revues Liberté, Études Françaises, Found Footage Magazine et Nouvelles vues, ainsi que sur les plateformes critiques Mise au point et Hors champ. Elle est également autrice aux éditions Héliotrope, où elle a publié Titre de transport (2014; réédition en format de poche, 2016), Villégiature (2016) et un essai, Néons et sakuras (2018), co-écrit avec Ginette Michaud, qui a été lauréat du Prix littéraire Canada-Japon 2020.

Carl Therrien est professeur agrégé au Département d’Histoire de l’art et d’études cinématographiques à l’Université de Montréal. Ses travaux récents présentent une critique de l’historiographie du jeu vidéo (« Enter the Bit Wars », New Media & Society, 2016). Il a publié en 2019 son premier livre (The Media Snatcher, dans la collection Platform Studies de MIT Press). Cet ouvrage relate les échanges complexes entre médias qui s’opèrent dans le monde du jeu vidéo au moment où NEC commercialise une extension CD-ROM pour sa console PC Engine, ouvrant sur un corpus méconnu de 400 jeux CD. Il développe actuellement des outils qui permettent de visualiser l’évolution de la culture vidéoludique dans une perspective de décolonisation des archives; voir le site web du LUDOV.

Samy Benammar est artiste, critique de cinéma et titulaire d’une maîtrise en études cinématographiques. Dans ses installations et ses films, c’est à travers un traitement expérimental des images d’archives et de leurs textures qu’il questionne les enjeux socio-politiques sous-jacents. Les mêmes centres d’intérêt animent son activité de critique pour les revues québécoises Hors champ, 24 images et Panorama cinéma. Dans le cadre du projet Obsolescence, il emploie ses connaissances des technologies analogiques à l’analyse de leurs remédiations dans des œuvres cinématographiques et vidéoludiques contemporaines

Suzanne Paquet est professeure agrégée au Département d’histoire de l’art et d’études cinématographiques de l’Université de Montréal. Ses domaines d’enseignement et de recherche sont les études photographiques et la sociologie de l’art. Ses textes ont été publiés dans différents ouvrages collectifs et dans des revues spécialisées, notamment les Cahiers de géographie du Québec, RACAR, Photoresearcher, la Nouvelle revue d’esthétique, Captures et Sens public. En 2009 paraissait son livre Le paysage façonné : les territoires postindustriels, l’art et l’usage aux Presses de l’Université Laval. Elle a également dirigé quelques ouvrages collectifs et numéros spéciaux de revues, dont le no 17, « Reproduire », d’Intermédialités.

Philippe Depairon étudie en histoire de l’art et en anthropologie du Japon. Il se penche spécifiquement sur l’histoire de la photographie et le rôle du médium dans la constitution d’une mémoire collective au Japon; plus généralement, il s’intéresse à l’art comme liant social et aux moyens et façons dont les acteurs sociaux déploient certains médiums pour narrer et structurer les récits de soi et du collectif. Il est reconnaissant au gouvernement du Japon, au CRSH et aux FRQSC pour avoir généreusement financé ses études.